dubois-clement-scenographe-decors-theatre-cie-simple-instant-martin-mallet-hamlet-machine-cours-des-3-coquins dubois-clement-scenographe-decors-theatre-cie-simple-instant-martin-mallet-hamlet-machine-cours-des-3-coquins dubois-clement-scenographe-decors-theatre-cie-simple-instant-martin-mallet-hamlet-machine-cours-des-3-coquins dubois-clement-scenographe-decors-theatre-cie-simple-instant-martin-mallet-hamlet-machine-cours-des-3-coquins dubois-clement-scenographe-decors-theatre-cie-simple-instant-martin-mallet-hamlet-machine-cours-des-3-coquins dubois-clement-scenographe-decors-theatre-cie-simple-instant-martin-mallet-hamlet-machine-cours-des-3-coquins dubois-clement-scenographe-decors-theatre-cie-simple-instant-martin-mallet-hamlet-machine-cours-des-3-coquins

Hamlet Machine – Martin Mallet / Cie Simple Instant

  • . Spectacle vivant
  • Compagnie Simple Instant

Hamlet Machine

Construire une « Machine Hamlet », est l’objectif que notre équipe a entrepris. A partir du matériau qu’est le texte, il s’agissait d’analyser, de tenter de comprendre, d’imaginer puis mettre en scène sur le plateau les phases créatives et élaboratrices, les épisodes d’écriture de l’auteur. Les manuscrits (extraits publiés aux éditions de Minuit) ont apporté un regard nouveau. Les quantités de pages, documents, livrets, journaux, feuilles, qui ont abouti aux neuf pages finales que représente Hamlet-machine, témoignent de l’impossibilité de retracer un chemin clair d’écriture. Nous nous sommes perdus dans les brouillons, les mots, les évènements, fictifs et réels, comme dans les ténèbres. A partir de ces ténèbres, la première de notre machine Hamlet a été posée.

Ce spectacle raconte le flux et le reflux, la construction et la déconstruction. Un mouvement perpétuel de l’homme dans la société, le théâtre, le monde, la vie. Un cycle perpétuel qui s’emballe, tel une machine, sur un rythme effréné qui se perd et se tait pour recommencer encore et encore.

Hamlet-machine est une pièce sur la destruction, destruction de personnage, destruction de l’individu, de la pensée, de l’Europe, du monde. Le drame de Shakespeare vient d’être donné et il ne reste rien. Sur scène une page blanche et un tas de terre, il symbolise les décombres de l’Europe. Un comédien entre et prononce ces mots : «  J’étais Hamlet ». Alors commence un nouveau drame celui de ne pas être totalement personnage et totalement humain, celui de vivre les douleurs de l’existence. Comme une réponse au « être ou ne pas être » de Shakespeare, Müller fait entendre dans un poème dramatique l’absurdité de l’être : être un Hamlet collectif qui ne ferait qu’un avec l’univers tout entier, mais qui ne peut aboutir qu’à sa propre destruction, car l’homme demeure un être destructeur.

Texte : Heiner Muller

Metteur en scène : Martin Mallet

Danseuse/comédienne : Sandrine Sauron

Comédienne : Vanessa Perrin

Comédiens : Dorian Sauvage, Arnaud Perrin, Serge Turpin

Musiques : Julien Lemaire

Scénographie : Clément Dubois

Lumières : Nicolas Masset

Plus de détails de la création sur Facebook : www.facebook.com/clementduboisscenographe

Vidéo complète de la pièce :

Hamlet Machine PARTIE 1

Hamlet Machine PARTIE 2

Hamlet Machine PARTIE 3

Hamlet Machine PARTIE 4

Aller vers : PORTFOLIO / MON PARCOURS / MON APPROCHE DE LA SCENOGRAPHIE / CONTACT